Manger du chien était une pratique assez limitée dans l'histoire de la Corée, mais devint plus répandue
durant la guerre de Corée, lié aux problèmes de survie de la population.
Cette pratique s'est généralisée dans les années 80 quand on attribua à la viande de chien et de chat des vertus
soit-disant aphrodisiaques ou curatives pour les rhumatismes.
Pourtant, beaucoup de Coréens ne mangent pas de viande de chien. La consommation de chien et chat est donc lié à un intérêt purement commercial.
De plus, le docteur Kim, médecin spécialisé dans la recherche en rhumatologie, à la faculté de médecine de Hanyang, prétend que le jus de chat
n'a aucune vertu dans le traitement de l'arthrose. De même, une viande bourrée de toxines lié aux montées d'adrénaline serait plutôt
nocive pour la santé. Mais les Coréens restent sur leurs idées reçues.
En 1984, consécutivement aux pressions internationales avant les Jeux Olympiques de Séoul, le Ministre
de la santé finit par faire interdire la viande de chien. En 1991, de nouveau suite à des protestations internationales,
le gouvernement coréen vota une loi destinant à protéger tous les animaux contre les maltraitances et toute forme de cruauté.
Aujourd'hui, les mentalités changent, de façon positive.